Re: Courses virtuelles

par glandu Mar 2 Aoû - 9:13

exellent plein de coup de théatre en perspective ^^

par **Gaspard08** Mar 2 Aoû - 9:50

En tout cas, je ne voyais pas les petits chats si fairplay, Gros m'épate aujourd'hui!

par **Bartali** Mar 2 Aoû - 11:49

Après le repas, les managers tenaient à rassurer les autorités. Angelo Maffioso publiait un communiqué: "Toutes les équipes ont pu se ravitailler en eau et en café". Mais la grappa généreusement offerte par la maison avait eu raison des coeurs les plus tendres. Aucun coureur, même parmi ceux qui tentaient de dissimuler leurs dames-jeanne et leurs boujarons, n'eut le loisir de repartir avec une goutte d'alcool, car les directeurs sportifs, eux-mêmes passablement saouls, veillaient au grain, mais comme tout le monde était fin bourré, le mal était fait et la course ne reprit jamais pleinement ses droits. D’autant que le soleil cognait.
Le groupe d’échappés n’avait pas fière allure. Yarno DE VLAEMINCK (Logitech-Fossil) prit les devants dès les premières pentes des Appenins. Il était le plus fort, manifestement, mais son sourire béat et ses éclats de rire intempestifs laissaient peu de doute sur sa lucidité. Huitième de Milan-San Remo il y a dix ans, Kenny JACQUEMIN (individuel, ex-ERG) avait de beaux restes dans les bosses, mais il chaloupait de gauche à droite de la route. Sven-Ake TAHIROVIC (OCN) semblait mieux, mais ses jambes de sprinter n’appréciaient pas le long faux-plat du Passo del Turchino (532 m d’altitude). Quant aux duettistes de la Totolulu, s’ils semblaient assez sobres, l’endurance de moineau de Guillermo AGUILAR l’empêcha bientôt de prendre des relais. C’est donc Niklas GOTTWALD, l’Autrichien de 22 ans champion de son pays il y a 4 ans, qui menait le groupe, sans trop hausser le rythme de peur de lâcher son équipier. Albert Chargé partit avec sa vespa droit dans une petite chapelle d’un chemin de croix (km171). Autre victime, la voiture de France 2 louée par les Petits Chats, qui loupa un virage et termina emmaillottée dans des fils barbelés, emportant au passage trois supporters des Fous du Pastis.
Derrière, c’était pire. Benjamin Alstrand (Bartali) avait bien essayé, en balbutiant, de demander à Vincent Tremblay, le Canadien, de le remplacer en tête de course, mais son coéquipier, victime d’un delirium tremens, l’avait mordu. Les deux hommes ne virent jamais le Turchino. C’est Panas OSPANOV (Bartali) qui fut chargé par son équipe d’assurer des relais, tandis qu’Aldinger veillait sur McEwen, le Kangourou de Brisbane, bien amoché. Les coureurs de la Logitech, au courant de l’état d’Yarno, tergiversaient, quand on apprit l’abandon de Diego BARROS (Logitech-Fossil), qui attendait pourtant le vallon avec ferveur, mais s’endormit sur son vélo. Chez les RTC, Logan Heidegger ayant déjà beaucoup donné, on sacrifia Bryan TELLIER (Rtc51200) pour monter au train. Il avait fait le repas à la San Pellegrino, et subissait les railleries du peloton. Le drame devait toucher Les Petits Chats. Yann GROS (Les Petits Chats) s’était trompé de vélo à la sortie du restaurant. Il avait emprunté le petit vélo de la postière d’Ovada, lourd de tout son courrier. Quand Canardo s’en aperçut (km 167), il était trop tard. Yann, gros sur le cœur, s’assit sur une borne kilométrique, arracha son dossard, et décacheta une à une les valentines endiablées que les maris adressaient à leur maîtresse. Promu leader, Edvald BOASSON-HAGEN, très lucide, demanda à Georgesson de se relever : « Nous ne sommes que quatre, nous n’avons pas à assumer le poids de la course, c’est trop gros ! ». Chez Kakita, c’est Brad, « l’Enfant de la Pédale », trouvé au sommet du Tourmalet un jour de course, qui manifestait les signes les plus évidents de bamboche. Quand il se mit à traire une chèvre au bord de la route, « pour me désaltérer », le bon Camarade l’invita à bord de sa voiture. Borat TAJINE (Les Tchouvaches) n’ayant rien compris aux consignes de son entraîneur, était entré chez un marchand de vin pour s’y ravitailler : il reprit place en queue de peloton, et c’est Imanol HARINORDOQUI qui se porta en tête. Erich BARTOS (Aros), peu à l’aise dans les bosses, partit subitement en sens inverse : « J’ai oublié de régler l’addition ». On devait le retrouver quarante-huit heures plus tard, hébété, perché sur un arbre. Chaim Lukowiak fut donc désigné pour tirer le peloton. Un autre outsider tomba dans le traquenard d’Ovada, les armes à la main : Jérôme PINEAU (Totolulu), sobre comme un chameau, pourtant, avait trop mangé de mortadelle. Chez Avsc, Glandu perdit deux hommes : Michele BARTOLI, le Flandrien, avait demandé en mariage bredi-breda une gardienne de chèvres, mais le mari de la susdite en avait pris ombrage, et Ernesto BOHAMON, le champion de Colombie, préféra voir la finale du championnat du monde de Water-Polo à la Trattoria del Tritone. Réduite à quatre hommes, l’Avsc refusa de participer à la poursuite. Seule l’équipe OCN passa complètement à travers cet épisode-là.
Etat de la course au Passo del Turchino (km 196) :
1.Cinq hommes en tête (seul Niklas Gottwald mène)
6.Peloton tiré par Ospanov, Tellier, Harinordoqui, Lukowiak à 9m30
Neuf abandons

par glandu Mar 2 Aoû - 11:56

oh nooooon Michele est un beau gosse il aurait pu trouver mieux que bredi-breda Crying or Very sad

par **Kwak** Mar 2 Aoû - 11:59

L'écart entre la tête et le peloton est de 3 heures ou quoi? Parce que pour s'arrêter tout les 15 km le peloton doit aller vachement vite Very Happy

par Topaz Mar 2 Aoû - 12:18

Je sens qu'au prochain épisode mon équipe va prendre, mais comme elle a jamais pris Laughing

par **Gaspard08** Mar 2 Aoû - 12:29

wijn op bier is plaisier, un peu trop d'ailleurs pour Yarno, j'essaye de lui rappeler qu'il peut prendre aussi du plaisir sur son vélo, mais je suis pas sûr qu'il m'écoute, et si il m'écoute je suis pas sûr qu'il me comprenne...

par **Bartali** Mar 2 Aoû - 13:04

Zut ! J'avais oublié les écarts. Faut dire à ma décharge que j'ai eu une soirée à la Ovada hier soir ^^. Donc non, les écarts diminuent (9m30).

par **Gaspard08** Mar 2 Aoû - 13:16

100 kilomètres, 9 minutes 30, vas y Yarno, c'est jouable!

Consigne à l'équipe : Ne pas rouler tant que ça ne se regroupe pas!

par **Bartali** Mar 2 Aoû - 13:50

Les 12 km de descente vers Voltri (km208) furent épiques, avec de forts pourcentages. Dans le groupe de tête, Niklas Gottwald, Guillermo Aguilar (Totolulu) et Sven-Ake Tahirovic (OCN) prirent 1m20 secondes d'avance sur le duo Kenny Jacquemin-Yarno De Vlaeminck, pris de vertige. Derrière, le peloton aborda la descente à tombeau ouvert. Dans un virage, Imanol Harinordoqui (Les Tchouvaches) plaqua lourdement Rolando Barrera (Avsc): deux des hommes les plus frais du peloton devaient le quitter à cause des olives qui avaient graissé l'asphalte. Le peloton perdit quatre autres unités, et non des moindres, les plus ivres serrant leurs freins. Dans le deuxième groupe, pointé à 2m00 du premier, et à 11m30 de la tête, on retrouvait, attardés: Robbie McEwen (Bartali), Endy Marcq (Logitech), Adin Ball (Canardo), Jay Murray (OCN). Le soleil se couchait.
Entre Voltri et Varazze (km 227), le vent s'était levé, avec les derniers rayons. L’Aros Team décida de bordurer. Ou plutôt, Bernhard Eisel, la trogne cardinalice, entraîna ses équipiers dans un gros numéro. Seuls Khiznichenko et Carranza (Bartali), Sablic, Uccelotti et Raikkonen (Logitech), Monfort, Fabre et Lemaire (Rtc51200), Bauer et Boasson-Hagen (Les Petits Chats), Kramnik, Kasparov et Safin (Les Tchouvaches), Kreuziger, Nilsen et Reulens (Totolulu), Bilos et Evans (OCN), Infantino et Streignard (Avsc) parvinrent à suivre le rythme de Dardena, Salmona, Papégnies et Antczak (Aros Team).
Il devenait difficile de dévisager les coureurs, et on attendait encore les frontales capables de les aider. Les nombreux tunnels éclairés happaient le peloton comme des mouches, mais sur les portions littorales mal éclairées, les coureurs redoublaient de prudence. A la sortie de Savone (km250), il était déjà 19h40. L’occasion de s’orienter en direction de San Remo : on arrive sur le front de mer et très vite, le premier lieu-clé du parcours se profile. Après la traversée de Savone, la montée du Manie se pose en véritable filtre. Un endroit où les grosses armadas désireuses de réduire numériquement le peloton peuvent hausser le ton. Car cette côte n’est pas facile, avec près de cinq kilomètres à 7%, alors il y a de quoi faire, d’autant qu’elle est appréhendée après déjà plus de 250 km. Alors que bien des courses seraient à ce moment-là terminées ou en voie de l’être, Milan-Sanremo commence à peine.
Etat de la course à Savone :

par **Kwak** Mar 2 Aoû - 13:59

Quel est l'état de la course à Savone? Very Happy

par **Gaspard08** Mar 2 Aoû - 14:00

that's the question!

par arosmill Mar 2 Aoû - 14:00

on le saura bientôt patience!!

par **Kwak** Mar 2 Aoû - 14:01

L'organisateur/commentateur de cette belle course aurait-il pris le ravito avec les coureurs? Very Happy

par arosmill Mar 2 Aoû - 14:02

ils sont encore en train de manger ces goinfres Mad

par **Gaspard08** Mar 2 Aoû - 14:03

Le commentateur a du glisser à Savone...

par **Kwak** Mar 2 Aoû - 14:06

Gaspard08 a écrit:Le commentateur a du glisser à Savone...

C'est du lourd Very Happy

Il est parti avec Daneels dans ce cas Razz

par **Bartali** Mar 2 Aoû - 14:59

Non, là ça va, je suis au sirop de pêche, avec la voisine et les petits. Pas avant ce soir. Mais je vous annonce déjà qu'après les Manie, ils s'arrêteront dans une boîte de nuit du bord de mer.

par **Gaspard08** Mar 2 Aoû - 15:01

Je vais leur passer un savone si les miens s'arrêtent!

par arosmill Mar 2 Aoû - 15:08

salmona est gay il pourra s'en sortir facilement Very Happy

par **Bartali** Mar 2 Aoû - 19:10

Etat de la course à Savone (km250):
1. Gottwald, Aguilar et Tahirovic (c'est Aguilar qui prend les plus gros relais)
4. Jacquemin et De Vlaeminck à 4m00
6. Premier peloton Khiznichenko et Carranza (Bartali), Daneels, Sablic, Uccelotti et Raikkonen (Logitech), Monfort, Fabre et Lemaire (Rtc51200), Bauer et Boasson-Hagen (Les Petits Chats), Kramnik, Kasparov et Safin (Les Tchouvaches), Kreuziger, Nilsen et Reulens (Totolulu), Bilos et Evans (OCN), Infantino et Streignard (Avsc), Dardena, Salmona, Papégnies et Antczak (Aros Team) à 6m10
31. Deuxième peloton Balichard (Logitech), Kafelnikov et Tajine (Les Tchouvaches), Eisel et Lukowiak (Aros), Tellier (Rtc51200), Farrar et Loob (OCN), Holm (Avsc) à 8m20
41. Troisième peloton Raimbekov, Aldinger, Ospanov, McEwen (Bartali), Marcq (Logitech), Heidegger (Rtc51200), Ball et Georgesson (Les Petits Chats), Murray (OCN) à 8m40

-Gino, vos impressions ?
-Carranza va mieux, grâce à Khiznichenko qui l'a fait vomir. McEwen n'est pas mort, il est bien encadré et peut revenir dans les capi.
-Gaspard-08, vos impressions ?
-J'étais inquiet pour Fabien, absent des communiqués de course. Mais je viens de le voir devant. Raikkonen se brûle les doigts avec un zippo pour éclairer la route à son leader. Déjà qu'il est maladroit... Endy Marcq a repris l'allure "vélomoteur" qu'on lui connaît, et Yarno pourra servir de relais un moment.
-Rtc Log, vos impressions ?
-Tout va bien. Logan m'a dit d'attaquer à 75 km de l'arrivée. Il en reste 100, théoriquement.
-Canardo, vos impressions ?
-Adin a limité la casse, avec McEwen et Marcq. Ils se refont un peu la fraise. Edvald et Bauer sont bien.
-Camarade Kakita, vos impressions ?
-Ievgeni me déçoit un peu, après un PR déjà loupé. Tout va bien pour les autres. Kasparov affirme qu'il est nyctalope, mais je crois qu'il confond avec noctambule.
-Aros, vos impressions ?
-L'affaire des multis m'a beaucoup ébranlé. Je vise la montée en D3c. Le barolo n'était pas assez frais, mais le barbera c'est un régal. On a goûté aussi à un fameux prosecco. Le grignolino et le barbaresco aussi sont à découvrir.
-Kwak, vos impressions ?
-Je me fais du souci pour Jérôme Pinot des Charentes. Sa grand-mère n'arrête pas de m'appeler. Il paraît que le petiot est toqué. Tokay, Pinot, gris, et même black et d'équerre !
-Topaz, vos impressions ?
-Evans va sauter dans les Manie. Reste Bilos, le leader, esseulé. Chat noir comme je suis, il peut se faire découper par un train ou tomber d'un viaduc.
-Glandu, vos impressions ?
-J'ai déjà perdu trois coureurs. La prochaine fois, j'en inscris 25, pour en voir un à l'arrivée. Les Italiens encouragent "Elefantino", ils croient sans doute avoir affaire au fantôme de Pantani.
-Albert Chargé, vos impressions ?
-Ma vespa est dans un drôle d'état. C'était de la location, soit. Mais qui va payer ? C'est qui, que je suis, encore ? Jacquemin ? Il a b* ma femme, l'ordure. Si je le tiens, je lui casse la bouche, à ce b*.

par glandu Mar 2 Aoû - 19:19

aie aie aie aucun AVSC dans le troisième peloton c'est mal barré pour la lanterne Evil or Very Mad

par **Gaspard08** Mar 2 Aoû - 19:29

Faudra qu'on m'explique comment Daneels a réussi à faire la descente à tombeau ouvert sans craquer, lui d'habitude si sensible... L'alcool lui réussit!

Faudra qu'on m'explique comment DeVlaeminck a réussi à se faire larguer pendant une descente, lui d'habitude si habile... L'alcool ne lui réussit pas!

par **Gaspard08** Mar 2 Aoû - 19:39

Je viens d'avoir Fabien à l'oreillette : "C'est infernal, on avance pas, on s'arrête tout le temps, Papy Gustave aurait honte de moi, lui qui avait réussi à arracher le premier ruban jaune... Heureusement qu'il n'existe pas de ruban rouge, parce qu'il est bien possible qu'on réussisse à faire la pire moyenne de l'histoire des courses de plus de 200 kilomètres... C'est un désastre!"

Si DeVlaeminck se fait récupérer, Marko lachera le zip et mettra les 2 mains sur le guidon pour essayer de faire bouger un peu les choses!

par **Bartali** Mar 2 Aoû - 19:50

Après tant d'heures de course, les Manie font la sélection. Aguilar, à bout de force, et Tahirovic, laissent partir un Niklas Gottwald (Totolulu) survolté, mais désormais livré à lui-même. Derrière, De Vlaeminck, Sablic, Uccellotti et Raikkonen (Logitech-Fossil) balancent les watts pour Fabien Daneels, qui ferme les yeux dans chaque virage. La tactique fonctionne à merveille: l'écart avec les échappés continue de se réduire, et le premier peloton perd encore quelques unités: Hans Streignard (Avsc) explose en plein vol, tandis que son leader, désormais esseulé, s'accroche péniblement, Evans doit s'employer pour garder Bilos dans ses roues, comme Khiznichenko et Bauer usent quelques forces pour hisser au sommet Carranza et Boasson-Hagen. Harry Fabre et Marat Safin décrochent lentement mais sûrement, et l'équipe Aros Team, à l'origine de la bordure, est décimée, puisque Lucjan Antczak et Clément Papégnies, usés jusqu'à la trame, demandent à Kreuziger et Nilsen de continuer sans eux. Les deux pelotons de poursuivants rassemblent leurs forces dans la montée, mais perdent quelques unités: Tajine, Farrar, Heidegger et Georgesson se retrouvent très loin à l'arrière. Faute d'assistance, ils décident de s'arrêter dans une pizzeria à Finale Ligure (km 275).

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